lundi 28 avril 2014

A fontaine, avec la jouvance du Yebarov'

Comme l'hiver traine encore ses guêtres bien trop près des jours prometteurs du printemps, nous étions rassurés de jouer sous le toit de la salle Edmond Vigne, à Fontaine. C'était le 4 Avril 2014.

Les choses en grand

Invités pour faire la première partie de la splendide et sonore Fanfare des Balkan Yebarov' nous arrivons dans une salle qui nous paraît immense. Des estrades pourtant à moitié repliées étendent leurs fiers sièges rouges le long d'une large scène.
Nous écoutons, non sans baver, les balances de la Fanfare dont les décibels nous procurent déjà une bonne ivresse. Exquise introduction à notre excitation pré-représentation.
Après nos balances avec Doogie l'ingénieur son sympathique, nous avons le temps de prendre notre élan dans les coulisses à l'étage. Là s'étale un buffet digne des plus beaux repas. Il y a de tout, des tartes au citron aux fraises à la chantilly en passant par le Génépi et le vin de noix... de quoi rester sans voix.

En bas la salle se remplit intensément alors que l'heure approche. Heureusement qu'un staff tout d'orange vêtu gère les entrées, les réservations, le merchandising et le Bar dont la présence nous ravit toujours.
Nous commençons, heureux de voir la quantité de monde drainée par l'évènement, ravis de constater combien l'attention est au rendez-vous (il y a un bar pourtant!). Nous prenons du plaisir à dérouler notre set et à voir combien le public est réceptif. Les collègues de Manon sont venus nombreux et nombre de clin d’œil leur sont adressés.

Un grand merci à tous pour l'accueil chaleureux et les rires partagés. Ce fut bon.

(ci-pas loin, une poignée de clichés)


Par ici, les photos de la Fanfare !

Un merci particulier aux photographeux Claire, Fab et Thierry qui ont capturé quelques instants de cette soirée.

PS : Attention, Edmond Vigne, l'homme ayant donné son nom à la salle, était un résistant natif de Fontaine et non un architecte éclectique belge comme l'était Edmond DE Vigne. Nuance. Pianissimo.

A très vite !
                                     les Kiwis.

dimanche 30 mars 2014

Quand la Brasserie du Vercors, on y papillonne

Vendredi soir. Le Vercors. 28 Mars 2014. Il a neigé cette semaine.
Les parisiens ne sont plus là. Les saisonniers sont presque tous partis. Toutes les rues d'Autrans sont calmes. Toutes?
Non!
Un petit groupe d'irréductibles résiste encore et toujours à la grisaille et la mornitude (sympa comme mot ça)! Tous regroupés dans l'enceinte de la joviale et accueillante Brasserie du Vercors, ils organisent la résistance autour de délicieux produits locaux et de quelques airs musicaux.
C'est en ces lieux que Martin et ses comparses nous accueillent avec la bonne humeur qui semble ne jamais les quitter (même si on naît tous égaux). Ce soir nous jouons avec les Jeudi Soir, le groupe composé de notre hôte brasseur et de ses frères de scène. On s'installe un peu comme dans une salle de répétition, sans urgence, en mangeant le délicieux repas prévu pour tous.
Il fait 4° dehors, 10° dedans et 5° dans nos verres. Parfait à nos yeux. Conditions optimales pour un décollage de routine.
Le moment est simple et agréable, on se croirait entre amis.
La soirée dure et nous avons la bière facile. Jeudi soir nous fait sautiller d'entrain mais c'est en voiture que nous rejoignons finalement nos mansardes dans la nuit fraiche.
Jeudi soir
Asaisonnier de quelques limonades, cette bonne salade de sourires réchauffait bien la cène.
Merci à tous d'être passés! Des soirées comme on les aime!

mercredi 12 mars 2014

Coeur étudiant, corps enseignant, oreille musicale !

EVE. Campus de Grenoble. Poumon de la genèse étudiante.
Je n’y étais pas retourné depuis une bonne dizaine d’années, tant m’est maintenant éloigné le battement du monde étudiant. C’était sans compter sur l’association IDEES qui organisait une soirée 100% Grenobloise ce 27 Février 2014.

La mythique salle nous ouvrait ses portes pour une soirée musicale colorée de moultes influences.
A l’heure où leur statut est une fois de plus menacé et montré du doigt, les intermittents présents devaient faire face à une complexe logistique pour permettre aux 4 groupes programmés d’entrer en scène. Toute une aventure.


Après la guitare de Joseph Dato et l’énergique et puissant Mister Moonkee, nous montons sur le bitume qui servait d’espace scénique.
Le public avait prévu de venir tard, sans doute attiré par la tête d’affiche, le groupe Faut qu’ça guinche. Néanmoins déjà l’ambiance est bonne, et quelques danseurs s’agitent dans la fosse. Quelques adultes parsèment également l’assemblée, enseignants infiltrés sans doute! L’écoute n’est pas extraordinaire, mais l’énergie est communicative. Plusieurs amis ont fait le déplacement et ça fait chaud au coeur. On fait pas mal de bêtises mais on passe un bon moment. Thomas nous ravit en s’occupant avec zèle des lumières pour tamiser chacun de nos titres d’un goût spécifique.


Crevés mais heureux, nous finissons la soirée au son entraînant du groupe FQCG qui revitalise nos oreilles (malgré l’absence imprévue de l’accordéoniste, ayant cassé sa pipe son instrument, quelques secondes avant d’entrer sur scène. Condoléances).

A Eve, le jeûne était là, Adam sait avec entrain, réclamant accords et à cris, (même s’il n’y avait plus d’accras). On en a eu pour notre pomme.

(attention, un jeux de mot a pu se glisser sur votre page)

A très vite !