Jeudi 28 Novembre. Le froid mord fort.
Derrière le Zinc, l’inépuisable Berny fait chanter une Mandoline électrique entre deux commandes. Ou un Ukulélé, selon le soir. Le long comptoir nous guide de l’entrée à la salle intimiste du fond. L’ambiance est teintée de la douce lumière des vitraux et la température augmente un peu. Accessible par l’escalier en colimaçon jouxtant le bar, sous nos pieds dort l’ancienne salle de concert, où s’entassent désormais costumes, meubles et décorations en un extraordinaire imbroglio. Une frêle lumière éclaire ce vibrant rappel qui arrache toujours une pensée mélancolique.
La nuit est déjà tombée et nous montons sur la petite scène. Il est rare d’avoir un public aussi attentif. Et aussi proche. On pourrait sentir son parfum.
Le chevalier dauphinois Bayard, dont le Café porte le nom, est devenu légendaire pour sa réputation d’homme sans peur et sans reproche. A son instar, nous essayons d’être à la hauteur du personnage, même si l’écoute est intimidante.
Le chevalier dauphinois Bayard, dont le Café porte le nom, est devenu légendaire pour sa réputation d’homme sans peur et sans reproche. A son instar, nous essayons d’être à la hauteur du personnage, même si l’écoute est intimidante.
Le moment est bon.
Et ces instants nous rappellent une fois de plus ce que l’on ressent souvent :
S’il y a une seule chose meilleure que le café qu’on boit,
c’est le café Concert.
c’est le café Concert.
(Quelques images)
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